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  • Sainte Matrona de Moscou

    Sainte Matrona de Moscou

    Sainte Matrona de Moscou

     

    Sainte Matrona de Moscou

    Photos réalisées par Isabelle Mariault au monastère Pokrovski où se trouvent les reliques de la Sainte.

    Au monastère Pokrovski situé au cœur de Moscou, un culte ininterrompu est rendu à Sainte Matrona, une jeune aveugle qui vécut dans la première moitié du XXe siècle. Plongée au cœur de la dévotion pour la sainte la plus populaire de Moscou manifestée par une longue file de fidèles qui viennent prier devant ses reliques. Née aveugle et plus tard, paralysée, elle réconfortera de nombreuses personnes et en aurait guéris d'autres.

    Hymne acathiste à Sainte Matrona

    https://acathistes-et-offices-orthodoxes.blogspot.com/2009/08/acathiste-sainte-matrona-de-moscou.html


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    Saint Tugdual

    Tugdual de Saint-Dolay (Morbihan), né Jean-Pierre Danyel le 22 juin 1917 à Flers dans l'Orne et décédé le 11 août 1968 à Nantes en Loire-Atlantique, est considéré parfois comme le « restaurateur » de l'Église orthodoxe celtique en France, et particulièrement en Bretagne. Il est considéré comme un « saint » par l'Église orthodoxe celtique actuelle (É.O.C), les Églises de la « Communion des Églises orthodoxes occidentales (CÉOO) » et par l'Église gallicane de Gazinet.

    Jean-Pierre Danyel est un enfant de l’Assistance publique qui étudia les théologies catholique, orthodoxe et protestante. Il fut converti au christianisme lors de sa captivité en Allemagne par un pasteur protestant. Très malade et affaibli lors de son séjour en stalag, il fallut deux années de convalescence à son retour en France. Il fit plusieurs retraites dans des monastères catholiques en quête d’une vocation monastique. Il s’intéresse ensuite à la spiritualité orthodoxe. Il reçoit la consécration monastique dans l’Église orthodoxe de France. Il ne reste pas dans cette Église et s’installant à Nantes en 1949, il s’attache la paroisse de Marie Marc Fatôme de l’Église mariavite. Cette communauté à cette époque vit dans un grand dénuement. Malheureusement, à la mort de Marie Marc Fatôme en 1951, la famille Fatome, vend l'église et la maison, le père Danyel se retrouve à la rue (l'église fut démolie par la suite). Il fonde alors la paroisse du Bon Pasteur.

    En 1954, le père Danyel entre dans la juridiction de Thomas Marie Lutgen du patriarcat de Glastonbury qui le réordonne sub conditione. En 1955, il vint s’installer dans un bocage breton, au lieu-dit le Bois-Juhel en Saint-Dolay (MorbihanBretagne), sur un terrain offert par une dame de Nantes qui aurait été guérie de cécité par les prières du père Danyel.

    Les premiers temps, il vécut très pauvrement dans une hutte de branchages. Les habitants alentour lui apportaient de quoi se nourrir. Puis, il bâtit une petite chapelle en bois. Il dédia son ermitage à la Sainte Présence. Avec le temps, un ermitage en dur vit le jour, mais il ne put jamais achever la petite chapelle y attenant. Moine et prêtre dans la tradition des Pères, il voulut restaurer la spiritualité et la tradition du monachisme celtique en fondant l’ordre de Saint-Colomban, qu’il voulait être la refondation d’une communauté suivant la règle de saint Colomban abandonnée depuis plus de mille ans au profit de la règle de saint Benoît.

    En 1956, il se sépare de l’évêque Lutgen et fonde la « Sainte Église celtique de Bretagne » avec la bénédiction des évêques du « Siège ecclésial œcuménique ». Il fut consacré évêque par Irénée Poncelain d’Eschevannes de l’Église gallicane, le 5 mai 1957, sous le nom de Tugdual, du nom d’un des sept saints protecteurs de Bretagne. Ses co-consécrateurs étant Julien Erni du « Siège ecclésial œcuménique » et Eugène de Batchinsky de « l’Église orthodoxe ukrainienne conciliaire autocéphale en exil ».

    Il était poète, iconographe, prédicateur de talent, connaissait la théologie des trois grandes confessions chrétiennes. On lui attribuait également un charisme de thaumaturge qui attirait un public venant parfois de loin dans l’espoir d’obtenir une guérison. De santé fragile, il n’en mena pas moins une vie ascétique dans la pauvreté, le jeûne et la prière, malgré l’humidité récurrente du lieu. Il savait que sa vie serait brève et il s'en confiait souvent à ses amis. Il chantait chaque jour le psautier dans son intégralité. Sa mission connu un certain succès, mais aussi bien des adversités, notamment à cause de son clergé.

    Tugdual meurt le 11 août 1968, à l’âge de 51 ans, miné par la maladie. Il voulut mourir seul, considérant qu’il n’avait pas de disciples immédiat. Il fut mis en terre dans le cimetière Saint-Jacques à Nantes.

    Tugdual avait légué son ermitage à l'un de ses évêques, l'évêque Suliac (Auguste Monier). Ce dernier, par l’entremise d’un ancien évêque de « saint Tugdual », l'évêque Gall (Laigle), consacré dans le patriarcat de Glastonbury, le proposa à un petit groupe de moines qui vivait dans le Sud de la France. « Saint »Tugdual aurait prophétisé que son ermitage deviendrait un monastère dix ans après sa mort. La dixième année, le 4 octobre 1977, le père Paul (de Fournier de Brescia) et deux autres moines, relevaient l’ermitage pour y fonder un monastère et continuer la mission. Le père Paul deviendra évêque en 1980 puis primat de l’Église orthodoxe celtique en 1995 sous le nom de Mael. Il restructura l’Église orthodoxe celtique en profondeur.

    En 1996, l’Église orthodoxe celtique procède à la « canonisation » de Tugdual. Ses « reliques » se trouvent dans la cathédrale Notre-Dame-du-Signe au monastère Sainte-Présence à Saint-Dolay. Il est fêté le 11 Août et célébré tous les ans, au monastère Sainte Présence à Saint Dolay.

    (source : Wikipedia)

     

     

    Chant en l'honneur de Saint Tugdual, lors de la procession menant ses reliques autour de la croix celtique, comme ici en 2016 :

    "Tu sentis en ces bois, la présence réelle de l'être sans nom,

    Et laissa après toi, dans tous le bois Juhel, le parfum de ton nom,

    Tugdual, viens et vois, ce petit peuple celte qui prie en ces lieux,

    Chantant, réjouis-toi, qui rechercha le ciel et nous guida vers Dieu."


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  • Saint Séraphin de Sarov

     

    Photo réalisée par Isabelle Mariault à Moscou

    Séraphin ou Seraphim de Sarov (en russe : Серафим Саровский), né Prokhore Isidorovitch Mochnine (en russe : Про́хор Исидо́рович Мошни́н), né à Koursk le 19 juillet 1754 (ou 1759) et mort au monastère de Sarov le 2 janvier 1833, est un saint orthodoxe.Il est le fils d'Isidore Mochnine, un briquetier entrepreneur en bâtiment de Koursk, à 500 km au sud de Moscou.

    Il compte parmi les saints les plus populaires de cette Église, qui le fête 2 janvier, ainsi que le 19 juillet.

    À dix-neuf ans, il entre comme novice au monastère de Sarov, à 350 km à l'est de Moscou. Huit ans plus tard, il reçoit, avec son habit de moine, un nouveau nom : Seraphim (ce qui signifie « flamboyant », en hébreu – שְׂרָפִים). Ordonné diacre, puis prêtre, il obtient en 1790 de l'higoumène de son monastère la permission de se retirer en ermite dans la forêt.

    Il adopte même, pendant un temps, la vie des stylites. Ainsi, durant mille jours et nuits, il passe des heures à prier sur un rocher. Cependant, comme lui-même le faisait remarquer à un novice qui l'en louait, en comparaison de Syméon l'Ancien, c'était peu de temps.

    Un événement, qui faillit lui coûter la vie, illustre bien le caractère du « misérable Séraphin », ainsi qu'il se désignait lui-même. En septembre 1804, il est agressé dans son ermitage par trois brigands venus d'un village voisin et qui veulent le voler, lui qui ne possède rien ! N'ayant rien trouvé, ils le battent et le laissent pour mort, avec une fracture du crâne et plusieurs côtes cassées. Plus tard, les brigands sont retrouvés. Le père Séraphin, qui entretemps a été ramené au monastère, s'oppose formellement à ce qu'ils soient châtiés : il leur a pardonné. Après cet incident, son higoumène ne le laissera plus retourner à son ermitage, et c'est dans le monastère de Sarov que Séraphin vivra par la suite.


    Cependant, son empathie – on disait alors : « don de préconnaissance » – et ses conseils ne sont pas les seules raisons de la popularité du père Séraphin : beaucoup de malades viennent le voir et obtiennent par ses prières des guérisons, dont les plus spectaculaires sont celles de Mikhaïl Mantourov, et de Nikolaï Motovilov. Malgré les tracasseries que lui inflige parfois sa hiérarchie – avait-on déjà vu un moine aussi « indiscipliné » ? –, il peut, grâce à Mantourov, fonder une communauté monastique de femmes à Diveïevo, à quelques kilomètres du monastère de Sarov. Et il aura avec Motovilov un long entretien qui, consigné par écrit, est considéré comme l'un des sommets de la spiritualité orthodoxe.Même si, comme tout moine et tout ermite, il reçoit parfois quelques visites, ce n'est qu'à partir de 1822, alors qu'il est déjà âgé de soixante-trois ans, que sa renommée se répand. Il est alors continuellement assailli de visiteurs : fermière du voisinage, militaire, moine, pèlerin, prince, prêtre, femme du monde, haut dignitaire de l’Église, commerçant ; ils viennent tous, par centaines, et se pressent autour de lui, pour le questionner, pour l'entendre, pour le voir. Et que voient-ils ? Un petit vieux « tout blanc, tout ratatiné, tout sec, aux yeux bleus » et au sourire « incompréhensiblement radieux ». Un petit vieux qui reçoit chaque visiteur par ces mots : « Bonjour, ma joie », et encore « Christ est ressuscité ! » Et son accueil, sa sagesse, sa «clairvoyance » – n'accueille-il pas certaines personnes par ces mots : « je sais, je sais », les faisant passer devant tout le monde, leur prodiguant conseils et consolation avant même qu'ils aient dit qui ils étaient ou pourquoi ils venaient ? – apportent encouragement, apaisement à tous ces visiteurs, parfois un peu trop pressants.

    Dans la nuit du 1er au 2 janvier 1833, quoique l'on fût dans le Temps de Noël, on l'entend chanter les hymnes de Pâques, notamment le tropaire de la Résurrection. Ce seront ses dernières paroles. Il est trouvé au petit matin dans sa cellule, agenouillé comme en prière devant une icône de la Théotokos, mort.

    Le 19 juillet 1903, soixante-dix ans après sa mort, prenant acte de la vénération dont le starets Séraphin était l'objet, « persuadé de l'authenticité des miracles attribués aux prières du starets Seraphim, et rendant grâce à Dieu glorifié dans ses saints », le Saint-Synodeprocède à sa canonisation.

    En présence du tsar Nicolas II, d'un clergé nombreux et d'une foule immense eut lieu l'office de canonisation, au cours duquel on chante le tropaire composé en l'honneur du nouveau saint :

    Tu as aimé le Christ dès ta jeunesse
    Et tu fus enflammé du désir de le servir, Lui seul.
    Tu as vécu dans la solitude
    T'adonnant au travail et à la prière incessante.
    Par ta tendresse et ta douceur, tu as acquis l'amour du Christ
    Et tu as été l'élu de la Mère de Dieu.
    Par tes prières, conduis-nous au Salut, bienheureux père Séraphim.

    Durant la nuit qui suit, la foule est toujours là, occupée à prier puis, contrairement à l'usage, on entonne les hymnes de Pâques.

    Plusieurs paroisses de l'émigration russe se sont placées sous le patronage de saint Séraphin. Ainsi en existe-t-il en France, une à Paris, une autre à Chelles (77) 

    La spiritualité de Séraphin, très ancrée dans la Bible et la tradition orthodoxe – en particulier la Philocalie –, s'exprime en particulier dans son Entretien avec Motovilov, ainsi que dans les Instructions spirituelles rassemblées par les moniales de Diveïevo. On lui attribue un certain nombre de dons surnaturels, dont celui de lévitation.

    Homme de prière, profondément spirituel, le père Séraphin voyait « au-delà des apparences ». Outre de nombreuses paroles « personnelles » qu'il prodigua à ses innombrables visiteurs, on rapporte – mais il s'agit d'ouï-dire – qu'il annonça des temps de trouble survenant après une grande joie : « En plein été, on chantera Pâques », mais « cette joie sera de courte durée », «la vie sera courte, alors, les anges auront à peine le temps de ramasser les âmes… », que l'on a identifié, après coup, avec la Révolution russe survenue quelques années après la canonisation de saint Séraphin, suivie du coup d'État bolchévik, puis de la grande terreur et du stalinisme. Il aurait également fait des prophéties sur l'avenir de la France.

    (Source : Wikipedia)


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  • Saint Serge de Radonège

     

    Saint Serge de Radonège

    Saint Serge de Radonège

     

    Saint Serge de Radonège

    Saint Serge de Radonège

    Photo 1 : Icône de Saint Serge de Radonège, réalisé par l'atelier d'iconographie de Moscou,

    Photo 2 : Entrée du monastère Sergeï Posad,

    Photo 3 : Statue représentant l'apparition du moine à l'enfant Barthelemy sur le lieu de son apparition

    Photos 4 & 5 : Fresques représentant Saint Serge, à l'entrée du monastère Sergeï Posad

    Photos réalisées par Isabelle Mariault

    Serge de Radonège (Сергий Радонежский), né aux environs de 1313 et mort le 25 septembre 1392. Il est l’un des saints les plus populaires de la Russie, avec Séraphin de Sarov.

    Il fut un grand spirituel et réformateur monastique, thaumaturge et protecteur de la Russie médiévale.

    Alors que ses frères s’étaient mariés, Barthélémy resta célibataire, exprimant son désir de devenir moine. Après le décès de ses parents, son frère aîné, veuf, devint moine au monastère de Khotov. Barthélémy, qui souhaitait une profonde solitude, convainquit Étienne de rechercher un endroit qui conviendrait à la vie ascétique. Ils cheminèrent dans les forêts, puis trouvèrent un endroit approvisionné en eau et éloigné des chemins battus, à dix verstes de Radonège et de Kotov. Là, ils bâtirent une cabane, avec une chapelle qu’ils dédièrent, en se rappelant les paroles du starets, à la Sainte Trinité, ce qui était une innovationnote 2. C’est là qu’il reçut la tonsure monastique avec le nom de « Serge ». Il avait alors vingt-quatre ans (1337). Son frère Étienne quant à lui, partit peu de temps après au monastère de la Théophanie de Moscou.On ignore la date précise de sa naissance, à Rostov. Ses parents, Cyrille et Marie, issus de la noblesse, le prénommèrent Barthélemy, du nom de l’apôtre. Lorsqu'il eut sept ans, on envoya l'enfant étudier. Or contrairement à ses frères Etienne et Pierre qui apprenaient bien, Barthélémy éprouvait des difficultés. Un jour que son père l'avait envoyé au champ chercher des chevaux, il aperçut un moine âgé sous un chêne, qui priait. S'approchant et attendant la fin de la prière du starets, il lui demanda de prier pour qu’il arrive à étudier normalement, puis Barthélémy l'invita à la maison de ses parents. Le moine pria pour lui, puis l’assura qu’à compter de ce jour, il saurait étudier. Le soir même, il lut l’office des heures, il avait moins de dix ans. Le starets avant de se séparer d'eux, dit ces paroles énigmatiques : « Cet enfant va devenir la demeure de la Sainte Trinité, et amènera une multitude à la compréhension de Sa volonté ». Il fréquenta assidûment les offices de l’Église, et se mit à lire la Bible. À partir de l’âge de douze ans, il commença à suivre rigoureusement les jeûnes du mercredi et du vendredinote 1. À une date indéterminée, sa famille quitta Rostov pour s’installer à Radonège, au nord de Moscou.

    Serge demeura ermite dans cette solitude durant trois ans, avec pour seuls livres le psautier et les Évangiles, et pour seul voisinage les animaux sauvages de cette forêt, au nombre desquels les loups et ours n’étaient pas rares. Un de ces ours devint d’ailleurs un habitué de l’ermitage, Serge lui donnant un peu de son pain de temps à autre.

    Au bout de ces trois ans, d’autres personnes se mirent à le rejoindre. Les offices des heures étaient quotidiennement célébrés dans la chapelle, mais comme aucun des frères n’était prêtre, ils devaient en faire venir un pour la célébration de la Divine Liturgie.

    En 1354, Serge fut ordonné prêtre, et officiellement déclaré higoumène de la petite communauté. Quoique leur niveau de vie frôlât souvent la misère, Serge ne permettait pas que les moines fassent de collectes pour leurs besoins, les frères devant en tout se confier à Dieu.

    À la demande expresse du Patriarche Philotée de Constantinople, il organisa la petite communauté (qui jusqu’à ce jour était constitué de cellules indépendantes) en un véritable monastère, avec une règle adaptée de celles des Studites. La communauté, d’une douzaine de membres, augmenta rapidement. À la suite d'un début de révolte contre son autorité - qui était cependant modérée - , Serge laissa le monastère et s’installa à Kirjatch, malgré les tentatives du Métropolite Alexis de le ramener au monastère de la Trinité (source : Wikipédia)


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